Introduction
Le cerveau à toujours été une source de mystère et de fascination pour l'homme.
Le cerveau est l'organe majeur de l'homme ; celui qui lui permet d'acquérir des connaissances, des souvenirs, des émotions et surtout de se créer une identité.
C'est un organe aux multiples fonctions.
Une de ces fonctions a particulierement attiré et attisé notre curiosité : LA MEMOIRE. Cependant, afin de comprendre au mieux cette incroyable fonction il est inévitable de présenter dans un premier temps le système nerveux ainsi que la concentration ayant des impacts directs sur les troubles et le fonctionnement de celle-ci.
GNOSIE : Capacité visuelle auditive, olfactive, gustative, tactile à identifier et à reconnaitre. Par exemple, reconnaitre le son de sa sonnerie le matin, ou tout simplement reconnaitre une personne dans la rue.
PRAXIE: Gestes volontaires : intentionnalité et choix. Relation entre pensée et production du mouvement. Une praxie, c'est le fait d'acquérir une gestion automatisée d'un type de geste après en avoir fait l'apprentissage. Une fois acquise, une praxie ne s'oublie pas. Certaines praxies, considérées comme obligatoires à certains âges, constituent de véritables marqueurs du développement de l'enfant. Plus simplement, c'est le fait de reconnaitre que quelqun nous salue lorsqu'il agite sa main par exemple ou encore nous dire bonjour en nous serrant la main.
En vertu du rôle important de la mémoire dans la vie quotidienne de l'être humain, on comprend donc bien que les troubles de mémoire puissent être handicapants et que la peur d'en avoir soit source de stress. D'ailleurs, les plaintes concernant le fonctionnement de la mémoire sont très courantes chez les plus de 50 ans, chez lesquels il existe souvent une crainte de voir ces troubles de mémoire liés à une pathologie quelconque. Il est pourtant rare que ce soit le cas, même s'il est normal d'observer un déclin des performances de mémoire avec l'âge.
L'avancée en âge n'est pas l'unique facteur engendrant une dégradation des performances de mémoire. La mémoire est également tributaire de facteurs tels que les circonstances et événements, la fatigue ou encore le stress, la motivation, la concentration l'émotivité...
De ce fait, c'est à partir de ce constat que va reposer notre problematique et l'ensemble de notre travail :
Avec une population de plus en plus agée, de nombreuses personnes se plaignent de nos jours de leur mémoire, cependant tous ne sont pas atteints d'une maladie neurologique.
Quels sont ainsi les facteurs responsables de certains troubles comme certaines performances liées à la mémoire ? Ces troubles de la mémoire sont-ils forcément des maladies neurologiques ou des troubles influencés par d'autres facteurs ?
Remontons le fil rouge permettant de répondre à cette problématique...
En espérant que ce travail apportera les réponses à certaines questions qui nous interpellent.
