Cinq étapes afin d'acquérir une concentration parfaite.
PREMIERE ETAPE :
Dès le besoin d'étudier, il faut tout d'abord se situer dans un espace calme, propre, lumineux pour favoriser la concentration. S'isoler permettra de travailler dans le calme et d'échapper aux bruits stridents, et environnants puisque apprendre dans un lieu bruyant, ou sale ne permet pas de travailler correctement et ralentira l'apprentissage.
Ce cadre de travail , tout comme une chaise confortable ou un bureau rangé, est important car il est impossible de se concentrer et d’étudier si les conditions de calme et de confort ne sont pas réunies. De plus, cela permettra de créer un reflexe conditionné de concentration en se remettant à chaque fois dans ces mêmes conditions. L'esprit prendra automatiquement une bonne attitude lorsque l'on se replacera dans ces mêmes conditions. Nous aurons alors plus de facilités à se concentrer au fur et à mesure.
Choisir un cadre propice à la concentration et s'y habituer.
DEUXIEME ETAPE :
Un fois le cadre de travail choisi, il faut désormais travailler.Mais pour pouvoir bien étudier il faut faire abstraction des éléments qui nous distrayent. Eliminer nos loisirs, nos appareils hight tech comme les téléphones, les tablettes qu'il faut soit éteindre soit mettre en silencieux, les lecteurs de musique.
Il ne faut pas par exemple, se placer devant une fenêtre afin d’éviter toute distraction et toute envie de révasser !
Tout ceci semble évident mais si l'on est d'abord interpellé par deux personnes, ensuite arrivent trois coups de fils, puis l'envie de manger ou de regarder à travers la fenêtre pour observer la scène qui se trame à l'extérieur ; tout ceci nous coupe dans notre concentration et surtout nous fait perdre du temps.
Eliminer toutes sortes d'éléments distrayants ainsi que les interruptions.
TROISIEME ETAPE :
Lors de notre présentation sur le cerveau, nous avons parlé de l'irrigation du sang dans le cerveau.Lors d'une activité cérébrale le cerveau brûle les glucides nécessaires au bon fonctionnement de l'activité cérébrale.Une bonne nutrition est dès lors, nécéssaire et conseillée.
De plus, n'avez vous pas remarqué combien il est difficile de travailler ou de se concentrer lorsque notre état physique ou moral est au plus bas ? Il va sans dire que lorsque nous sommes assez fatigués, malades, nous nous fatiguons encore plus à essayer de travailler, et tout ceci, en vain.
Il peut arriver que malgré une bonne hygiene cérébrale ( éviter l'acool, le tabac et préférer une alimentation équilibrée avec une bonne oxygénation des poumons régulière) vous ne vous sentez pas assez en forme.Dans ce cas, il vaut mieux prendre l'air ou se reposer quelques minutes pour faire le vide avant de se remettre au travail.
Ne se concentrer seulement lorsque notre forme physique nous le permet.
QUATRIEME ETAPE :
Pour la quatrième étape, après s'être assuré que nous possédions les connaissances suffisantes pour travailler et se concentrer dans notre tâche, nous devons dès lors trouver en nous le but à atteindre grâce à notre concentration.Car nous savons combien il est plus aisé de se concentrer sur des sujets plus favoris que sur d'autres. C'est pourquoi nous devons trouver une motivation, une récompense que l'on pourrait atteindre après notre grande concentration sur le travail qui ne nous plaît pas tellement.
Pour cela nous pouvons utiliser notre langage interne :
Utiliser son langage interne
Le contrôle de son langage interne est un facteur important de la mobilisation et de la focalisation de l'attention et du maintien de la concentration sur la tâche effectuée. Le langage interne est une sorte de discours intérieur avec nous-mêmes qui accompagne tout naturellement notre fonctionnement cérébral.Un langage négatif, dévalorisant, péssimiste détourne notre attention du traitement de la tâche.
On peut par exemple se parler de la meilleure façon d'organiser, de planifier et de gérer cette tâche.Et ainsi s'encourager mentalement .
Bien se pénétrer du but que l'on va atteindre grâce à notre concentration.
CINQUIÈME ÉTAPE :
Il nous arrive certaines fois, en étant bien concentré, de lire des livres, étudier une fiche technique ou visionner un reportage plusieurs fois sans pour autant réussir à le comprendre.Nous commençons à lire puis à un moment donné nous avons la sensation de vaquer ailleurs, nous lisons mais notre esprit n'y est pas.Cela est agaçant voir décourageant.
Prenons par exemple le cas d'un enfant de 12 ans, à qui on donnerait à lire un texte de Blaise Pascal.Il est évident et normal que cet enfant ne comprenne pas ce texte.Il n'arrivera pas à se concentrer et après en avoir quelques lignes, il sera dans l'incapacité de vous expliquer ce qu'il a lu. Le texte étant trop compliqué pour lui, les quelques phrases lues seront incompréhensibles.Cet enfant lira donc les première phrases machinalement, sans porter de l'attention à ce qu'il lit.
La clé de cette dernière étape est pour ainsi dire, de posséder les connaissances nécéssaires avant de se lancer dans notre étude. C'est pourquoi, lorsque vous éprouvez des difficultés à vous concentrer sur une lecture un peu ardue, il faut vous poser cette question : "Ai-je les connaissances de base indispensables à la compréhension de ce texte ?".
Lorsqu'un ouvrage paraît incompréhensible il est préférable d'en lire un autre qui soit plus accessible.Les difficultés peuvent provenir, non pas du fond de l'ouvrage, mais de sa forme.Dans ce cas - là, le vocabulaire est à travailler pour en comprendre le sens. C'est ainsi que nous arriverons à nous plonger dans le texte et favoriser la concentration.
Assurez-vous que vous possédez les connaissances de base indispensables aux travaux que vous entreprenez.
